Avis de nos conférencier-e-s et intervenant-e-s sur les politiques agroforestières à mettre en place

Alain Olivier

Alain Olivier enseigne l’agroforesterie à l’Université Laval depuis 1995. Depuis 2011, il est également titulaire de la Chaire en développement international de l’Université Laval. Il s’intéresse donc autant à l’agroforesterie en milieu tempérée que tropicale et a réalisé et encadré différents projets de recherches touchant l’agroforesterie dans la zone sahélienne.

Geneviève Laroche

Geneviève Laroche est chargée de projets à la Chaire en développement international, où elle coordonne entre autres les écoles d’été en justice alimentaire et en agroécologie depuis maintenant 4 ans. Elle est en voie de compléter ses études doctorales en agroforesterie. Son projet porte sur les dimensions biophysiques, sociales et politiques entourant l’intégration des systèmes agroforestiers intercalaires dans les paysages ruraux du Québec.

Alain Cogliastro

Alain Cogliastro est récemment retraité de son poste de botaniste chercheur au Jardin botanique de Montréal qu’il a occupé pendant 30 ans. Il demeure membre chercheur de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) et professeur invité à l’Université de Montréal. Détenteur d’un doctorat de l’Université de Montréal en écologie forestière (1997), il réalise depuis près de 30 ans des travaux de recherche sur la régénération des arbres feuillus en plantations, à des fins de restauration forestière et d’amélioration du fonctionnement des agrosystèmes, en cherchant à développer une sylviculture qui résulte en une production de bois de qualité. La productivité, la qualité des bois, la disponibilité de la lumière et des éléments nutritifs, la distribution racinaire, le bilan carbone, sont parmi ses intérêts liés aux espèces d’arbres. Il a dirigé et codirigé les travaux d’étudiants à la maîtrise et au doctorat sur ces différents thèmes. Il est actuellement président du comité agroforesterie du CRAAQ.

Jean Rondet
Consultant, Sens et Territoire et European Mycological Institute

Jean Rondet est ingénieur agronome et ingénieur forestier, avec formation universitaire en biologie, botanique, écologie et mycologie. Il s’implique depuis plus de trente ans en Europe dans des démarches de valorisation territoriale des champignons. Il a été enseignant en lycée agricole et forestier, puis chargé de mission auprès de l’Union Grand Sud des communes forestières. Il est aujourd’hui consultant et directeur de l’entreprise Sens et Territoire, ainsi que membre actif de l’European Mycological Institute.

Prince Willaire Kanga

Kanga est titulaire d’une maîtrise en agroforesterie depuis 2015. Il travaille en tant qu’inspecteur en agriculture biologique chez Ecocert Canada. Il veille à ce que le fonctionnement des fermes et les installations soient conformes à la réglementation canadienne en vigueur.

Benoît Poiraudeau
Technicien agricole, MAPAQ

Benoît Poiraudeau est diplômé de l’École Supérieur d’Agriculture à Angers en France (2002), en Technologie de la production horticole et environnement avec une spécialité en pépinière. Il a ensuite fait un certificat en agro-environnement et maîtrise des pollutions (2003), comprenant un stage au Québec, lequel s’éternise… jusqu’à aujourd’hui ! Après avoir planté des arbres durant quelques années à Québec, il s’exile au Lac-Saint-Jean pour coordonner des projets de bassin versant. En 2008, il intègre le MAPAQ du Saguenay-Lac-Saint-Jean où, contre toute attente, il explore de fond en comble le domaine des haies brise-vent sous l’égide du programme Prime Vert. Il s’intéresse également à l’agroforesterie à travers la production d’arbres à noix.

Bertrand Anel

Bertrand Anel a réalisé des études en agronomie en France, avec une orientation sur le lien entre agriculture et territoire rural. Diplôme en main en 2001, il va réaliser un échange universitaire qui va l’amener à compléter une maîtrise en agroforesterie à l’Université Laval. Ses travaux ont notamment porté sur les systèmes agroforestiers permettant de combiner production de bois de qualité et agriculture dans des zones d’agriculture extensive.

Par la suite, de 2005 à 2015, il va coordonner le Laboratoire rural Agroforesterie et paysage, un projet porté par la MRC du Rocher-Percé, en Gaspésie et réaliser avec de nombreux partenaires. L’objectif de ce projet est d’évaluer la pertinence du développement de l’agrosylviculture comme mode alternatif d’utilisation des terres. Il s’appuie sur une trentaine de parcelles d’essai et une évaluation multidimensionnelle (technique, économique et social).

Depuis 2016, Bertrand continue de suivre les parcelles agroforestières mises en place tout en développant sa propre activité agricole d’élevage bovin en commercialisant de la viande en circuit court.